Le chercheur camerounais Venatius Wirkom Kihdze a mis au point "Kisha", un appareil capable de fabriquer des nuages qui assurent de la pluie. La trouvaille n'est pas neuve, mais permettrait à terme d’améliorer la production agricole dans les zones touchées par la sécheresse au Cameroun.
Une machine pour faire tomber de la pluie. La technique, sous des formes bien plus avancées, est déjà utilisée et brevetée depuis de nombreuses années par plusieurs pays de la planète, dont le Japon, la Chine, les Etats-Unis, les pays d'Europe, ou encore, en Afrique, le Maroc, mais il a fallu 40 années de dur labeur à ce chercheur camerounais pour trouver une recette et développer une machine qui permet de "faire pleuvoir".
Venatius Wirkom Kihdze a nommé sa trouvaille "Kisha". Il s'agit d'un appareil à même de provoquer des précipitations à partir de l’humidité atmosphérique, grâce au principe déjà bien connu de "l'ensemencement des nuages", lequel consiste à provoquer une condensation autour des sels d’iodure d’argent, ce qui permet de former de grosses gouttes d’eau dont le poids en provoque la chute sur le sol.
L’appareil, de 2 mètres de long et 4 mètres de large, se compose d’une machine électrique qui pompe l’air, d’un tuyau qui l’achemine vers le réservoir de compression et de 13 tubes qui transportent l’air du réservoir vers un humidificateur.
Cette machine aurait ainsi la capacité de provoquer des précipitations dans une zone de 5.000 m2.
"Kisha" pourra ainsi permettre de provoquer des pluies à volonté, et d’améliorera la production agricole dans les zones du Cameroun actuellement touchées par la sécheresse ou la désertification, a affirmé son inventeur à la CRTV, la chaîne publique camerounaise de radio-télévision.
Venatius Wirkom Kihdze affirme aussi que dans quelques temps, il sera capable de construire des versions plus grandes de sa trouvaille, qui pourront couvrir une région entière, voire tout un continent.
Ce projet est la concrétisation d’un vieux rêve que nourrissait ce chercheur depuis sa jeunesse.
A présent que la phase expérimentale de sa machine est terminée, il espère désormais pouvoir tester son prototype.
"Nous avons besoin de la collaboration d'environnementalistes, de météorologues, de géographes, d'ingénieurs en mécanique, d'ingénieurs en énergie et de microbiologistes pour valoriser pleinement» cette trouvaille, affirme encore Venatius Wirkom Kihdze, un savant également connu pour ses travaux de recherches sur les bactéries, la tuberculose et le paludisme.
Le savant espère également décrocher des financements pour développer la technologie qu'il a mise au point.